OCTOMORE /07.2_208
LE WHISKY TRES-TRES TOURBE
208 PPM 5 ans
LE WHISKY LE PLUS TOURBE DU
MONDE
BRUICHLADDICH
ISLAY Single Malt 58,5° 70cl
La distillerie :
Fondée en 1881 par les frères Harvey, la distillerie de Bruichladdich a connu une existence mouvementée, connaissant plusieurs propriétaires différents et de nombreux arrêts de production.
Par rapport à ses concurrentes d’Islay, elle s’est toujours distinguée par la finesse et l’élégance de ses malts, très peu tourbés en général. En 1995, après plusieurs périodes de sommeil, Whyte & Mackay décide de la fermeture des installations, tout en ne fermant pas la porte à une reprise. En 2000, après plusieurs essais infructueux, c’est la société d’embouteilleur indépendant Murray Mc David (formé principalement de Mark Reynier, Simon Coughlin et Gordon Wright) qui remporte la vente pour 8,6 millions d’euros, comprenant surtout un stock de 1,4 million de litres de whisky dont les plus âgés remontent à 1984.
L’arrivée de Jim Mc Ewan
Alors que les deux paires d’alambic sont remises en chauffe le 26 août 2001, les nouveaux propriétaires s’adjoignent les compétences de Jim Mc Ewan comme responsable de la production. Après avoir effectué toute sa carrière à la distillerie Bowmore, située presque en face de Bruichladdich, de l’autre côté du loch, ce dernier est une véritable vedette sur Islay et dans le monde du whisky.
Passionné par ce projet de redémarrage, Jim Mc Ewan y met une fulgurance qui déconcerte parfois. Il va d’abord tirer parti des stocks disponibles pour sortir toute une gamme de malts, des classiques comme les 10, 12 ans, 15 ans, 18 ans etc... Mais aussi des assemblages originaux, comme les Legacy, l’Infinity, The Forty, voire la série des Links, en hommage aux grands terrains de golf écossais, en hommage aux habitants de l'île et surtout des finitions en fûts ayant contenu les meilleurs vins du monde..
Le tout dans une même et unique bouteille trapue, avec comme porte-drapeau une même couleur bleu-vert, inédite dans l’univers des malts et déjà parfaitement identifiée par les amateurs. Plusieurs références sont même fortement tourbées, ce qui était inconnu jusqu’à présent à la distillerie.
Ces nombreuses séries limitées entretiennent une attention permanente autour de Bruichladdich, même si elles donnent parfois des migraines aux distributeurs comme aux gestionnaires de stocks.
Côté production, la distillerie a redémarré avec quatre alambics, six fermenteurs en pin d’Oregon et une cuve de brassage, simplement remis en état faute de moyens suffisants pour les remplacer. Malgré des contraintes (manque d’eau notamment), les innovations pleuvent aussi. En 2003, la distillerie se dote d’une ligne d’embouteillage, la première à Islay depuis des lustres. Le recours à des orges de l’île, de préférence bio, devient la priorité, afin de garantir une parfaite traçabilité, même si les ressources locales ne peuvent pas vraiment suffire aux besoins. Enfin, un gros travail de recherche est mené sur la sélection des levures.
Il y a aussi - et surtout - l’élaboration depuis 2002 de l’Octomore, un malt initialement produit à 80 ppm de phénol et qui est même monté jusqu’à 167 ppm, le plus tourbé jamais produit en Ecosse, et dont les amateurs du monde entier attendent avec impatience la commercialisation prochaine. Ou encore des essais de triple distillation et surtout de quadruple distillation sont entrepris. Là aussi, il faut attendre...
OCTOMORE :
Whisky OCTOMORE 07.2_208 Scottish Barley : avec 208ppm de tourbe, cet Octomore reste le whisky le plus tourbé au monde !
Agé de 5 ans, cette édition limitée de Octomore est élevée en fûts de chêne américain et en fûts ayant contenu du Syrah des plus grands vignobles de la vallée du Rhône septentrionale. Sa période de vieillissement optimale permettra aux arômes provenant des fûts de chêne européen de s’équilibrer face aux notes fruitées du vin. Affichant 208 ppm au compteur de tourbe, la distillerie nous prouve une fois de plus sa capacité à réaliser le single malt le plus tourbé du monde.
Destiné aux amateurs avertis ou à la recherche d'un whisky tourbé et puissant mais sans se départir d'une élégance certaine grâce à la réelle qualité de son élaboration, Octomore tire son nom de la source servant à l'approvisionnement de la distillerie en eau. Riche, huileux, puissant, Octomore n'en est pas moins parfumé, complexe et d'un accès plus facile qu'il n'y parait, la tourbe étant là encore bien présente mais sans jamais se montrer trop envahissante. O
Portant le nom d’une des sources qui alimentent la distillerie de Bruichladdich, sur Islay, le single malt Octomore est enfin commercialisé . Pour la grande joie des amateurs de tourbe, puisqu’il s’annonce comme le malt le plus tourbé jamais élaboré en Ecosse.
Jim McEwan's à fait le pari en 2002 de distiller de l'orge malté titrant 80,5 ppm (soit le double des malts les plus tourbés existants jusque là). L'année suivante, il renouvelait l'opération, mais avec un malt affichant 167ppm ! Les deux proviennent de la malterie Baird's, d'Inverness. Jusque là, les distillateurs écossais n'utilisaient pas des malts aussi tourbés, craignant d'obtenir un whisky bien trop phénolique et imbuvable même pour les plus grands amateurs de tourbe.
Dégustation :
Nez : La tourbe phénolique est immédiatement présente au nez, lourde et concentrée, mais pas agressive.
Bouche : En bouche, l'attaque est très puissante, fortement tourbée, mais avec une grande netteté, voire une vraie pureté. Un concentré de tourbe à l'état pur, tel un diamant parfait. Mais se mêlent à la structure d'élégantes notes fruitées et herbacées, discrètes mais qui élargissent bien la palette aromatique.
Couleur : Jaune clair.
Finale : Finale fortement épicée et tannique, mais rien d'étonnant vu le degré d'alcool. Le plus étonnant, et agréable aussi, est que l'ensemble n'a rien d'écrasant, mais réjouit le palais de l'amateur... de malts tourbés bien sûr
Enchère pour 1 bouteille + etui en parfaits états.
Autorisations du vendeur : Vente France
licence de vente d'alcools N° cerfa 30-145533
N° d'entrepositaire agréé : FR012667A0029
RCS N°B420013534 du 14/9/1998